Comme sorti d’un film de Miyazaki, cet immeuble signe l’arrivée du XXIe siècle dans la métropole languedocienne.
L’architecte Sou Fujimoto s’est associé aux Français Nicolas Laisné et Manal Rachdi pour remporter le projet. Une belle façon d’allier le raffinement japonais et la blancheur de la méditerranée, grâce à un créateur confirmé amateur d’originalité et à deux architectes plus jeunes, soucieux des coûts et des enjeux énergétiques.
Les premiers occupants ont emménagé , en mai, dans cet « arbre ». Il est planté entre le Lez, un petit fleuve côtier, et la place Christophe-Colomb, point de jonction entre le centre ancien et les quartiers récents de Richter et d’Odysseum.
- Ses 17 étages font culminer « l’Arbre blanc » à une soixantaine de mètres de haut. Sous terre, 3 étages abritent caves et parkings. Sur les deux premiers niveaux, on trouve des bureaux, un restaurant et une galerie d’art. Les autres étages sont réservés aux logements.
- 110 appartements, pour certains configurés en duplex, ont été vendus en quelques mois. Ils se partagent 193 balcon en aluminium laqué qui s’avancent jusqu’à 7 mètres, donnant à l’immeuble une allure de hérisson. Des brise-soleil limitent le vis-à-vis et les rayons estivaux.
- La terrasse du dernier étage va rapidement devenir la coqueluche des Montpelliérains avec son bar panoramique. La vue porte sur la ville, le pic Saint-Loup et l’amorce des Cévennes. L’immeuble bénéficie d’une mise en lumière pour être également immanquable de nuit.